Un jardin pour les abeilles
Elke Schwarzer
©Delachaux et Nieslé, 2019, pour l’édition française
©Delachaux et Nieslé, 2019, pour l’édition française
Il s’agit d’un livre d’écologie pratique. Vous en tirerez mieux profit si vous avez déjà un minimum de connaissances, notamment en botanique, mais ce n’est pas indispensable. Au-delà des abeilles, et des bourdons, c’est de le leurs gîtes et de leur garde-manger qu’il est question.
Ce ne sont pas les abeilles domestiques qui ont séduit Elke Schwarzer, mais les abeilles sauvages et les bourdons. Des animaux le plus souvent solitaires, moins connus que leurs cousines productrices de miel, mais importantes pour l’équilibre du jardin et la pollinisation.
« Sans se vouloir un ouvrage de référence, il s’agit de vous présenter les espèces les plus fréquentes et les moyens de favoriser leur présence. Des indications de plantes nourricières accompagnent ces descriptions ». Voici le livre présenté en quelques phrases par son auteure. Vous trouverez en effet, après une présentation de leur intérêt, une présentation des grandes familles d’abeilles sauvages et de bourdons. Pour chacune, une description et des indications sur leur mode de vie, leurs nids et surtout leur alimentation. Les végétaux que chacune préfère sont mentionnés, certaines espèces étant spécialisées et d’autres plus opportunistes. La collète du lierre et la chélostome des campanules, apprécient, comme leurs noms l’indique, le lierre et la campanule, alors que les hélictes sont plus universelles et se satisfont de nombreuses plantes. Quant au bourdon des champs, « le secret de son succès tient à sa grande flexibilité en ce qui concerne les lieux de nidification, aussi bien au-dessus du sol, dans une touffe d’herbe ou un coussin de mousse, que dans un trou de souris, une cavité dans un arbre ou dans un nichoir à mésange abandonné ! Très paisibles et inoffensifs, ces bourdons s’installeront volontiers dans un hôtel à insectes ».
Une part importante de l’ouvrage décrit les plantes les plus favorables à l’installation des abeilles sauvages et des bourdons. Ces sont les « indispensables », comme le pommier ou le coquelicot, ou encore l’origan et la cardère sauvage. Pour chacune, une fiche de présentation avec la manière de les utiliser pour attirer vos insectes favoris. Un deuxième choix est également proposé, avec des végétaux complémentaires, pour les interstices que vous trouverez dans votre jardin. L’ail des ours fait partie de cette catégorie, pour vous donner un exemple. Et pour être sûr d’ouvrir l’éventail du possible au maximum, vous aurez enfin un tableau de correspondance entre les différentes familles d’abeilles (ou de bourdons) et les végétaux qui leur conviennent.
Vous aurez à cœur de veiller à nourrir votre cheptel tout au long de l’année, en leur offrant le refuge pour les mauvais jours et la nourriture dès que les beaux jours arrivent. Le choix des plantes, la manière dont vous entretenez votre jardin et votre pelouse (préférez une prairie) ne sont pas neutres. Les dates de floraison sont à ce titre fort utiles. Quelques indications sur les hôtels à insectes, qu’il vaut mieux construire soi-même vous sont proposées pour assurer le passage de l’hiver.
Une mention particulière pour les photos, prises par l’auteure pour l’essentiel. Magnifiques de précision et de couleur, elles vous permettent d’entrer dans l’intimité de ces abeilles et de la vie sauvage.
Ce ne sont pas les abeilles domestiques qui ont séduit Elke Schwarzer, mais les abeilles sauvages et les bourdons. Des animaux le plus souvent solitaires, moins connus que leurs cousines productrices de miel, mais importantes pour l’équilibre du jardin et la pollinisation.
« Sans se vouloir un ouvrage de référence, il s’agit de vous présenter les espèces les plus fréquentes et les moyens de favoriser leur présence. Des indications de plantes nourricières accompagnent ces descriptions ». Voici le livre présenté en quelques phrases par son auteure. Vous trouverez en effet, après une présentation de leur intérêt, une présentation des grandes familles d’abeilles sauvages et de bourdons. Pour chacune, une description et des indications sur leur mode de vie, leurs nids et surtout leur alimentation. Les végétaux que chacune préfère sont mentionnés, certaines espèces étant spécialisées et d’autres plus opportunistes. La collète du lierre et la chélostome des campanules, apprécient, comme leurs noms l’indique, le lierre et la campanule, alors que les hélictes sont plus universelles et se satisfont de nombreuses plantes. Quant au bourdon des champs, « le secret de son succès tient à sa grande flexibilité en ce qui concerne les lieux de nidification, aussi bien au-dessus du sol, dans une touffe d’herbe ou un coussin de mousse, que dans un trou de souris, une cavité dans un arbre ou dans un nichoir à mésange abandonné ! Très paisibles et inoffensifs, ces bourdons s’installeront volontiers dans un hôtel à insectes ».
Une part importante de l’ouvrage décrit les plantes les plus favorables à l’installation des abeilles sauvages et des bourdons. Ces sont les « indispensables », comme le pommier ou le coquelicot, ou encore l’origan et la cardère sauvage. Pour chacune, une fiche de présentation avec la manière de les utiliser pour attirer vos insectes favoris. Un deuxième choix est également proposé, avec des végétaux complémentaires, pour les interstices que vous trouverez dans votre jardin. L’ail des ours fait partie de cette catégorie, pour vous donner un exemple. Et pour être sûr d’ouvrir l’éventail du possible au maximum, vous aurez enfin un tableau de correspondance entre les différentes familles d’abeilles (ou de bourdons) et les végétaux qui leur conviennent.
Vous aurez à cœur de veiller à nourrir votre cheptel tout au long de l’année, en leur offrant le refuge pour les mauvais jours et la nourriture dès que les beaux jours arrivent. Le choix des plantes, la manière dont vous entretenez votre jardin et votre pelouse (préférez une prairie) ne sont pas neutres. Les dates de floraison sont à ce titre fort utiles. Quelques indications sur les hôtels à insectes, qu’il vaut mieux construire soi-même vous sont proposées pour assurer le passage de l’hiver.
Une mention particulière pour les photos, prises par l’auteure pour l’essentiel. Magnifiques de précision et de couleur, elles vous permettent d’entrer dans l’intimité de ces abeilles et de la vie sauvage.
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