L’étude d’impact du projet de loi sur les retraites a été rendue publique la semaine dernière. Un peu tard pour alimenter un débat engagé depuis des mois. J’en ai pris connaissance, avec ma culture personnelle en la matière, tirée des études d’impact sur les projets d’infrastructures ou d’aménagement. Ces études ont pour objectif d’examiner les effets collatéraux éventuels d’un projet, et cela avant de prendre la décision, bien sûr. En lisant le « guide de légistique », mode d’emploi de l’élaboration des lois, j’ai vérifié que l’esprit était le même, à savoir notamment « l’évaluation des conséquences économiques, financières, sociales et environnementales » de la réforme. Il s’agit bien d’identifier les effets collatéraux, non visés par la réforme elle-même, mais qui pourraient se manifester en conséquence directe ou indirecte de ladite réforme.
Ces aspects-là sont bien absents de l’étude d’impact, et cela dès la première partie, le diagnostic, ou l’étude de l’état initial. Il ne s’agit que d’une analyse financière, la situation, l’activité des retraités et leur apport à la nation n’apparaissent nulle part dans le texte. Il s’agit bien d’une réforme comptable, pour équilibrer des comptes, mais son « impact » va bien au-delà, et c’est ce nous aurions aimé voir dans l’étude d’impact. C’est comme si, pour un projet routier, l’étude d’impact servait juste à dire que la route va bien permettre de rouler entre deux destinations. Elle doit, bien au-delà, mettre en évidence les changements que l’ouvrage pourrait provoquer autour de lui, sur la base d’un état des lieux exhaustif. Dans le cas présent, la réforme qui va toucher notamment l’équilibre du monde des retraités, avec l’hypothèse implicite qu’ils n’apportent rien à la société, que ce ne sont que des assistés. Leur apport a pourtant été souvent analysé, et il est considérable. Quid de la réforme sur ce point, nous n’en savons rien.
Laure Noualhat, ©Tana éditions
Bifurcation mode d’emploi. A défaut de changer le monde, il s’agit ici de changer de trajectoire personnelle (ce qui n’empêche pas de vouloir aussi changer le monde). Bifurquer, changer de direction pour explorer d’autres modes de vie. Une épreuve dont certains ressentent la nécessité, une prise de risque qui demande un minimum de préparation. L’objet de ce livre, écrit à partir de l’expérience personnelle de l’autrice et d’une vaste enquête auprès de « bifurqueurs », est de baliser le chemin. Car « l’essentiel est l’aventure, le chemin, pas forcément les retrouvailles avec la vie d’avant ».
Il y a un peu de retour à la terre post soixante-huit, mais les temps ont changé, la préoccupation personnelle est souvent associée à une approche planétaire, au souci des générations futures, voire à une éco anxiété. Une remise en question du travail, aussi, de son sens : « Elle gagnait bien sa vie dans une start-up, alors elle a mis un peu d’argent de côté, puis elle a touché un petit héritage. Maintenant, elle s’offre le temps de vivre ». Manifestement, le temps de travail entre ici en concurrence avec le « temps de vivre ». Deux réactions, schématiquement à ce constat : je tente de redonner du sens à mon travail, et en faire un moment de vie enrichissant, soit je bifurque, je change de vie, avec une part d’inconnu, qu’il faut affronter, et la perspective de renoncements à consentir, dure épreuve.
L’affaire des OGM, relancée par de récentes révélations, met en évidence le concept d’impact sur la santé et l’environnement. Un instrument de bonne gestion.
Le concept d’étude d’impact sur l’environnement est bien connu. Il s’agit d’éclairer une décision. Avant de la prendre, s’assurer que ses effets « collatéraux » ne sont pas négatifs, ou du moins que l’on peut les assumer d’une manière ou d’une autre.
Ce n’est que de la bonne gestion, tout simplement, mais elle impose de prendre du recul : les effets à observer débordent le champ d’intérêt du décideur, el l’étude d’impact l’amène à élargir son point de vue, à prendre en compte des intérêts qui ne sont pas les siens.
Il faut donc relativiser, se mettre en perspective, s’inscrire dans un contexte, au lieu d’avancer et de tracer son sillon sans égards pour ce qu’il peut y avoir autour. L’étude d’impact, c’est accepter que la vie est complexe, qu’il peut y avoir des interférences entre plusieurs intérêts, tous légitimes mais qu’il faut faire cohabiter. Nous sommes bien dans l’esprit du développement durable, avec la recherche de doubles dividendes, gagnant-gagnant.
3 ans de dictionnaire du développement durable repris en un seul livre Le vent s'est levé, rédigé en plein covid. Une approche résolument offensive, pour donner envie du développement durable. On ne fait pas boire un âne qui na pas soif, on ne fera pas progresser le développement durable en agitant la peur de la catastrophe, mais en "donnant soif" d'un avenir plein de promesses. Croissance du bien-être des humains et prospérité de la planète, même combat !
Un livre préfacé par Frédéric Mazzella, président fondateurde BlaBlaCar. Vous le trouverez dans les librairies ou sur commande chez l'éditeur..
Vidéo de la présentation du livre
(12 janvier à 18h30 à l'Hotel de l'Industrie, à Paris).
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Semaine chargée pour l'environnement. Zéro petsicides, forêts et eau sont au menu.
10 jours pour les alternatives aux persticides, du 20 au 30 mars. Demandez le programme ! L'agence française pour la biodiversité est à son oeuvre, avec de nombreux partenaires, entreprises, collectivités et associations.
Le 21 mars, journée internationale des forêts. Initiative ONU. Une occasion de célébrer la forêt, l'arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable, selon les termes des organisateurs.
Le 22 mars, autre journée ONU, la journée mondiale de l'eau. Thème retenu cette année : De l'eau pour tous. Personne ne doit rester de côté.
Vous avez le choix !
Les 5 grands types d’actions de la réduction des déchets :
• Prévention du gaspillage alimentaire
• Réemploi / réparation / réutilisation
• Promotion du compostage
• Prévention des déchets : éco-conception, lutte contre le suremballage et les produits jetables…
• Prévention des déchets dangereux.
Ces comportements ne sont pas neutres au regard de l’emploi. Rien que sur le critère « made in France », le nombre d’emplois nouveaux résultant de ce choix serait de 150 000, à condition que l’offre s’adapte, pour proposer des produits en nombre et en qualité. Des doubles dividendes en perspective...
Accéder au rapport Consommation responsable : une opportunité pour l’emploi ? ou à sa synthèse.
Be the change, tel est le slogan du jour de la Terre, créé aux Etats Unis d’Amérique en 1970. Une initiative forte qui a provoqué, dit-on, la création de l’EPA par le président Nixon… C’était une autre époque, puisqu’aujourd’hui il semble que l’heure soit plutôt à son démantèlement. Mais, trêve de nostalgie, revenons au jour de la Terre 2018, le 22 avril comme chaque année,où chacun montre sa détermination à agir pour la planète. Soyez le changement. Célébrons la terre par l’action, en en proposant ou en participant à celles qui vous sont proposées. Citoyen, école, entreprise ou institution, chacun est appelé à manifester son amour de la Terre. De nombreuses réjouissances au programme : ballades, conférences, films (notamment un documentaire d’Hubert Reeves, La terre vue du cœur ), trocs, marchés et autres foires aux plantes, bricolage au Repair Café, plantations d’arbres, concours, ateliers anti-gaspillage alimentaire, etc. Sans oublier l’apéritif à la santé de la santé et l’invitation à trinquer pour la planète, le 22 avril à 19h, avec du « vin nature », évidemment.
Demandez le programme !
Ça tombe bien, A Tree For You vous propose propose huit projets de plantations, en France et sur divers continents. Plus de 250 000 arbres au total. Vous ne les planterez pas vous-mêmes, mais vous les parrainerez et pourrez suivre toutes les étapes du projet. Vous verrez vos arbres grandir, et ça fait plaisir. Et ça fait du bien à la planète.
5 bonnes raisons de planter des arbres : sols enrichis, eau ressourcée, populations aidées, biodiversité protégée, carbone stocké. Faites passer le message !
www.atreeforyou.org
A vos mares !
Vous avez jusqu’au 8 mars pour vous exprimer sur le projet de décret sur les éoliennes terrestres. Dépêchez-vous !
L’énergie éolienne se développe en France, mais moins vite que dans les autres pays d’Europe. L’explication réside en partie dans la lourdeur des procédures, qui durent deux fois plus longtemps chez nous que chez nos voisins. Un groupe de travail, présidé par le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu, a examiné le contexte réglementaire, et propose de l’alléger, en prenant plusieurs mesures qui figurent dans un projet de décret soumis au débat.
C’est du 18 au 26 novembre. L’objectif est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets qu’il produit et de lui donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant.
Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! La prévention des déchets c’est consommer mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), produire mieux (production de produits éco-conçus), prolonger la durée de vie des produits (réparation et don) et jeter moins (compost par exemple). Tous les déchets sont concernés, y compris les déchets alimentaires pour lesquels des actions spécifiques sont proposées : ça suffit le gâchis !
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir ! Elle est organisée en Europe où près de 12 000 actions ont été organisées dans plus de 27 pays.
Demandez le programme !
Et en prime, gagnez un million d'euros en participant au concours de la fondation FAMAE pour "faire émerger des solutions innovantes, pragmatiques et pérennes permettant de réduire ou recycler au maximum une année de déchets produits par une famille urbaine".
L'entreprise d'électricité Duke Energy Florida a annoncé la fin de la construction de la centrale nucléaire Levy, située à l'ouest de l'Etat de Floride. A la place, elle investira plus de cinq milliards d'euros dans l'énergie solaire. L'objectif d'ici quatre ans sera de construire des installations de 700 Mégawatts dans cette partie de la Floride.
Le coût de l'électricité devrait diminuer d'au moins deux euros par Mégawatt/heure. Alors qu'avec la construction de la centrale nucléaire, l'électricité aurait augmenté d'environ 8%.
C'est un changement drastique pour Duke Energy Florida, qui s'était spécialisée dans l'énergie nucléaire. L'entreprise, qui fournit en électricité environ 1,8 million d'habitants, souhaite à présent dégager une part de 8% issue de l'énergie solaire dans les quatre prochaines années.
Duke Energy Florida n'est pas la première entreprise d'électricité américaine à se retirer peu à peu du nucléaire. La maison-mère Duke Energy vient également d'annoncer l'arrêt d'un projet de centrale nucléaire en Caroline du nord. De même, deux centrales dans ce même Etat ainsi qu'en Géorgie ont brusquement stoppé leur construction. Dans ce dernier cas, la cause de l'arrêt fut différente dans la mesure où l'un des partenaires, en charge de la construction des réacteurs (Westinghouse) a fait faillite.
Source : LES CLÉS DE DEMAIN - 01 SEPTEMBRE 2017
Qu'on se le dise !
Renseignements auprès de l’ADEME
Rodrigue au secours du développement durable !
"Nous partîmes 500, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3000 en arrivant au port". La leçon a été retenue. Ils étaient 2, et ils passent à 100 en quelques jours et probablement bien plus au moment où ces lignes seront en ligne.
Des chefs d'entreprise, hommes et femmes, connues ou moins connues, issues de tous les secteurs d’activité, des plus traditionnels aux plus modernes, et de toutes les régions de France, qui exhortent le Président de la République et son Premier Ministre à aller plus vite et plus loin en matière de transition écologique. Ils perçoivent également les hésitations du gouvernement, malgré "une vraie opportunité pour la France de prendre le leadership de ce mouvement de responsabilité".
Quand je vous disais que le développement durable était une affaire d’entrepreneurs !
Découvrez le manifeste des chefs d’entreprise et rejoignez-les !
Voilà un livre gratuit, numérique, et facile à lire, dans l'esprit de ce blog dont il est issu. Quelques développements, mais surtout des mots de ce "dictionnaire du développement durable", 32 au total, pour montrer que le DD, c'est sympa, et qu'on n'a qu'à y gagner. Nous ne savons plus très bien où est le progrès, et bien ce livre donne des pistes pour lui retrouver un sens. Téléchargez Le progrès s’appelle Dédé, lisez-le, et faites-en cadeau autour de vous. Faites-le connaître et demandez à vos correspondants d’en faire autant. Une boule de neige est à créer ainsi, pour bien démarrer 2018. Merci de votre mobilisation pour diffuser la bonne nouvelle, et bonne année !
Présentation sur le flyer "vient de paraître", à diffuser sans modération.
Le livre est disponible en 2 formats : PDF et EPUB (pour tablettes et smartphones)
3 jours de rencontres, animations et expositions, et conférences grand public. Une manifestation pour les professionnels et tous ceux qui sont concernés par le bruit, qui pourront participer gratuitement la dernière demie journée. Ça se passe à la Cité des sciences et de l’Industrie, à Paris La Villette, les 27, 28 et 29 novembre prochains. Elles sont organisées par le Centre d’information sur le bruit (CidB) sous l'égide du ministère de la Transition écologique et solidaire, sous le haut patronage du ministère des Solidarités et de la Santé et du ministère du Travail.
Inscrivez-vous tout de suite !
Carrefour des acteurs de l’environnement sonore, les Assises rassemblent tous les trois ans plus de 600 acteurs publics et privés œuvrant pour la qualité de l’environnement sonore : agents des collectivités territoriales, urbanistes, architectes, industriels, acousticiens, médecins, enseignants, musiciens, sociologues, chercheurs…
Le thème des assises 2017 les interpelle tous, ainsi que les citoyens qui ont leur mot à dire : Imaginons les environnements sonores de demain.
Que faire des déchets ni recyclables ni valorisables en l’état ? Auparavant considérés comme ultimes, ils étaient destinés à l’enfouissement, alors qu’une part d’entre eux peut devenir une ressource énergétique. La Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte prévoit de soutenir cette voie. Il fallait passer aux actes, et développer les technologies pour cela.
Le 5 octobre à proximité de Laval (1), a été inauguré la première chaudière française dédiée à la valorisation de ces combustibles solides non valorisables (CSR dans le jargon). Une chaudière qui s’inscrit dans le contexte local, agricole et urbain. L’été, la chaleur servira au séchage de fourrages pour l’agriculture, et l’hiver au chauffage de 6 400 logements raccordés à un réseau de chauffage urbain. Nous sommes dans l’esprit de « l’écologie industrielle », qui s’appuie sur la complémentarité des ressources et des usages.
Une « première » qui, espérons-le, fera de nombreux petits.
1- sur le site Séché de Changé (53), opération conduite par Séché Environnement, avec le soutien de l’ADEME (fonds chaleur et fonds déchets)
l'agence de l'eau Seine-Normandie se préoccupe de l'adaptation au changement climatique, et tout particulièrement de la sensibilisation des acteurs de terrain, les élus et services des collectivités, les agriculteurs, les industriels, les citoyens.
A cette fin, elle souhaite l'organisation d'ateliers "EAU et CLIMAT" sous la forme d'une formation active de 3 à 5 jours articulée autour de 3 parties : Rencontres avec des personnalités compétentes, visites de terrain et/ou étude de cas, travaux de groupe et production collective. L'agence lance un appel à initiatives afin d'accompagner les acteurs du bassin Seine-Normandie dans la mise en oeuvre de ces "ateliers". Financement par l'agence à hauteur de 80%. Date limite de dépôt des dossiers : 20 octobre 2017. Vous avez tout l'été et même plus pour fignoler vos projets. !
Renseignements sur cet appel à initiatives
Hausse spectaculaire des ventes de produits bio et de produits équitables, progression des énergies renouvelables, attachement au local et au Made in France : le marché des produits et services de la consommation responsable est-il en train de changer d’échelle ?
L'édition 2017 du rapport "Les Chiffres de la Consommation Responsable", publié chaque année par l'Observatoire de la consommation responsable vient de paraître. Vous y trouverez tous les chiffres de ventes effectives des produits et services de la consommation responsable, au delà des déclarations d'intentions affichées par les consommateurs. Cinq catégories sont traitées dans ce rapport : alimentation, énergie, transports, produits de consommation courante et finance.
Tous au rapport !
L’ONF a lancé sa première campagne de financement participatif et c’est la forêt domaniale de Bercé et son projet « Les Ruchers de Bercé » qui a remporté ce privilège. « Les Ruchers de Bercé » est un projet de développement local portant l’estampille « Bercé Forêt d’Exception ». L’ONF espère rassembler au minimum 4.000 euros pour soutenir et relancer le « Rucher de Bercé » de Johann Jussaume, apiculteur local qui avait été amené à fermer sa miellerie il y a quelques années de cela. L’argent servira ainsi à financer l’achat de ruches et du matériel nécessaire pour relancer l’activité… et contribuer à une pollinisation plus efficace des espèces « visitées » par les abeilles.
« Les Ruchers de Bercé » répond au souhait de nouer des liens plus étroits entre forêt et territoire, en vue de retombées positives pour le développement économique local. Soutenir la création de nouveaux produits issus de la forêt est l’un des axes définis à cette fin. Novateur, le procédé de financement choisi invite la population à participer activement à ce projet de territoire.
Devenez une entreprise de référence ! Vous avez jusqu'au 11 juillet minuit pour déposer votre candidature. Pas une minute à perdre !
Le prix entreprises et environnement est un concours national, organisé par le ministère de l’environnement et l’Ademe, qui récompense, chaque année, les actions et projets exemplaires portés par les entreprises dans le domaine de l’environnement.
Les candidatures aux prix entreprises et environnement sont ouvertes aux entreprises exerçant une activité en France. Les candidatures présentées par des associations ou groupements d'entreprises sont admises. Les candidats peuvent présenter aux prix entreprises et environnement des réalisations qui ont lieu en France ou à l'étranger, menées à bien par elles ou en partenariat avec d'autres acteurs.
Renseignements ici
Le concours "green solutions awards", organisé par Construction21, distingue les bâtiments, quartiers et infrastructures durables qui participent à la lutte contre le changement climatique. Ils peuvent être référencés par tout intervenant de l'opération, qu’il soit maître d'ouvrage, architecte, ingénieur, industriel, entreprise du bâtiment, promoteur, exploitant ou même usager des bâtiments.
Inscrivez-vous avant le 16 juin 2017 !
"Avec ce concours, Construction21 souhaite diffuser à travers le monde des solutions concrètes, mises en œuvre par des pionniers, qui contribuent à limiter le réchauffement climatique en-deçà de 2°C. Soyez nombreux à proposer vos bâtiments, quartiers et infrastructures innovants. Vous inspirerez des professionnels du monde entier pour leurs futurs projets !"
Christian Brodhag, Président Construction21
France Nature Environnement lance un appel, l'appel du sol. Objectif : faire émerger une loi de protection des sols à l'échelle européenne.
Aujourd’hui, le sol en tant que milieu naturel ne bénéficie pas d’une protection juridique nationale ou européenne, contrairement à l’eau et l’air. Pourtant les sols nous rendent des services précieux : filtration de l’eau ; abri pour 25 % de la biodiversité mondiale ; protection contre les aléas climatiques en régulant les inondations et en atténuant les conséquences des sécheresses. Mais surtout 70 % des antibiotiques sont issus de microorganismes découverts dans le sol et 95 % de notre alimentation provient de ce milieu vivant. Ainsi préserver des sols sains c’est nous préserver nous-mêmes.
Inégalités de revenus, inégalités scolaires, inégalités territoriales, inégalités de genres et discriminations selon l’origine et la couleur de peau : la France est-elle irréconciliable ?
Le CESE dévoilera le 23 mai son Rapport annuel sur l’état de la France 2017, soumis au vote de son assemblée plénière le même jour.
Ce rapport, qui s’appuie sur les nouveaux indicateurs de richesse, rend compte de l’analyse et du regard de la société civile sur l’état de la France et propose des solutions pour refonder la cohésion sociale.
Le CESE vous convie à un grand débat public sur le sujet le 23 mai à partir de 18h dans son hémicycle.
Inscrivez-vous ! Nombre de places limité.
La FABRIQUE ECOLOGIQUE est consternée : 2 à 3% des déplacements quotidiens : c'est la part modale du vélo aujourd'hui en France, alors que le Grenelle de l'environnement prévoyait 10% d'ici 2020. ça ne va pas vite... Pour appuyer sur l'accélérateur, elle a présenté un rapport au cours d'un "atelier co-écologique" avec des propositions concrètes. Comme d'habitude, elle vous propose d'enrichir le texte intitulé une politique ambitieuse pour la petite reine. Vous avez jusqu'à fin juin pour apporter vos commentaires, mais ne remettez pas à demain, etc. Vive le vélo !
Le service des statistiques du ministère de l'Environnement vient de publier un bulletin sur la pollution atmosphérique. la pollution, ce ne sont pas que les entreprises, c'est aussi les "ménages".
En 2014, 27% des émissions de polluants provenait de leurs activités, logement et transport en tête. Tous les détails dans le data-lab essentiel
Pour ceux qui auraient été empêché de participer aux précedentes présentation du livre, une session de rattrapage. Ce sera dans une école, l'école des ingénieurs de la vile de Paris, EIVP, le 14 février à 17h30. Inscriiption préalable obligatoire, sur l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Nombre de places limité. Qu'on se le dise !
Un livre de Dominique Bidou, préface de Brice Lalonde, Editions PC, novembre 2015
C'est aux Pays-Bas. Merci au journal de l'éolien de nous apporter la bonne nouvelle. Décidément, 2017 commence bien pour les énergies renouvelables.
L'ensemble des trains roulant aux Pays-Bas le font désormais grâce à de l'énergie éolienne, a indiqué la semaine dernière la société nationale des chemins de fer (NS), laquelle est en avance sur cet objectif dévoilé il y a deux ans. NS avait en effet lancé un appel d’offres, remporté par le producteur d'électricité néerlandais Eneco, avec en perspective la date du 1er janvier 2018 pour l’approvisionnement de ses trains par 100 % d’énergie éolienne.
Le journal du photovolatïque nous apporte la bonne nouvelle, pour commencer 2017. Le solaire toujours moins cher. Une information que nous relayons volontiers, en remerciant l'Observatoire des énergies renouvelables, Observ'ER.
Le groupe de conseil financier Lazard a publié à la mi-décembre son étude annuelle sur le coût actualisé de l'énergie (LCOE) « Levelized Cost of Energy Analysis 10.0 », comparant les coûts des énergies renouvelables à ceux des centrales conventionnelles. Elle révèle que, parmi les nouvelles énergies, le photovoltaïque est celle ayant connu la baisse de coût la plus élevée en 2016.
La peur s’est installée dans notre vie politique. Comme la calomnie chère à Beaumarchais, elle s’insinue partout. Au lieu de la combattre de front, et lui donner ainsi de l’écho, il convient de lui substituer d’autres sentiments, et de mobiliser l’opinion sur des défis exaltants. Le développement durable est porteur de cet espoir. Reste-t-il encore à le concrétiser.
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Un conte pour fêter Noël. Un conte sur le nouveau monde, le monde qui renait après une épreuve. Un conte de science fiction, retrouvé dans un livre d'histoire des années 3500 et quelques, et qui a du remonter le temps, personne ne sait comment. Voici Nouveau Monde, publié dans l'histoire acftuelle en 1980 dans la revue Milieux, avec des dessins signés Gravier.
Le groupe RATP et AgroParisTech partenaires pour l'agriculture urbaine. Un accord-cadre, signé le 1er mars au salon de l'agriculture, d'une durée de 5 ans, permettra de renforcer la coopération d'AgroParisTech et du groupe RATP dans les domaines de la formation, de la recherche et de la valorisation de la recherche en agriculture urbaine.
Il fait suite à plusieurs projets conjoints réalisés en 2015 et 2016 : le démonstrateur d'agriculture urbaine de la Maison de la RATP ainsi que l'étude scientifique de mesure de l'impact de la pollution atmosphérique urbaine sur les cultures maraichères. Viser l'excellence environnementale est l'une des ambitions du groupe RATP qui entend être un acteur de référence de la Ville durable. La RATP soutient l'objectif de la Ville de Paris : « 100 hectares de toitures et murs végétalisés dont 30 hectares dédiés à l'agriculture urbaine en 2020 ». Le potentiel de végétalisation, à horizon 2020, sur le domaine immobilier de la RATP (bâtiments tertiaires et industriels) est de 40 000 m² dont un tiers dédié à l'agriculture urbaine (soit 1,4 hectare environ).
Vous avez jusqu'au 30 novembre pour donner votre avis sur le projet de décret d'application de la loi Biodiversité, précisant les modalités d'agrément par l'Etat des "sites naturels de compensation". Une consultation du ministère de l'Environnement ouverte sur Internet.
Ce projet de décret s'appuie sur une expérimentation en cours, décrite dans un dossier élargi au thème général : "Éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel"
Pour tout comprendre de cette énergie d'avenir, un petit livre de l'observatoire des énergies renouvelables, Observ'ER. Qu'est-ce que c'est, comment ça marche, impact sur l'environnement, économie du biogaz , et ses perspectives pour 2050. Tout est là en 50 pages.
A noter dans la même collection, 50 questions sur le solaire thermique et 52 sur les éoliennes.
http://www.energies-renouvelables.org/
A noter, avec la publication du n°20 du journal de l'éolien (juillet-aout 2016), du "poster des parcs éoliens en France".
Un état des lieux instructif !