Le pétrole à 50$ le baril : une occasion pour innover !

Le pétrole pas cher est parfois vécu comme une calamité par les écologistes. La consommation va repartir à la hausse ! Voyons les choses autrement : le pétrole à 100$ le baril a repoussé le "peak oil" en élargissant le champ exploitable.

Des réserves nouvelles sont entrées dans le commerce, et les énergies renouvelables se sont trouvées en concurrence avec les sables bitumoineux et autres gaz de schsiste. A 50$ le baril, ces ressources deviennent inabordables, et c'est tant mieux. Peut-être même les ardeurs que suscitent les pôles vont-elles se refroidir. Cette baisse des prix à la production offre en outre l'opportunité de créer un prélèvement sur la consommation, sans provoquer l'envolée du prix total. En matière d'énergie, nous pensons ressources, par crainte de la pénurie, alors qu'il faut penser rejet, pour cause de climat. Le "facteur limitant" n'est pas la ressource, mais le rejet, et c'est sur ce point qu'il faut créer des instruments financiers, du type taxe carbone, pour réguler la consommation. Le prix modéré à la production offre l'occasion de créer ce prix complémentaire, correspondant aux couts du réchauffement climatique, sans faire exploser le prix total. Profitons-en !

Edito du 28 janvier 2015