L’arbre dans tous ses états
Georges Feterman
©Delachaux et Niestlé, 2019
©Delachaux et Niestlé, 2019
Un livre remarquable sur des arbres remarquables. Une succession d’histoires inspirées par des arbres, permettant de donner à chaque fois un éclairage sur un aspect des arbres, leur « état ». Un mot repris dans chaque tête des 31 chapitres. Cela va des états d’âme à l’état de grâce, en passant par l’état d’urgence, état-DN, ou encore l’état de bois et l’état de siège. Etat de siège, justement, pour illustrer la capacité des arbres à « s’installer dans des conditions difficiles, défiant les éléments et provoquant l’admiration des hommes ». Etat providence, grâce aux « usines végétales » de leurs feuillages, ou état second de l’arbre « ascenseur », avec ses vaisseaux qui font monter la sève. « La force avec laquelle monte ce liquide nourricier est impressionnante, parvenant à parcourir plusieurs dizaines de mètres à la verticale ».
Voici l’état d’alerte : « L’arbre blessé dispose de multiples solutions pour faire face aux traumatismes dont il a été victime ». Et puis l’état sauvage, « un vieil arbre forestier ou campagnard constitue à lui tout seul tout un écosystème », et les Etats Unis, arbres unis par leurs racines « utilisant les filaments des champignons pour démultiplier les échanges et la capacité d’absorption ».
Dans un autre ordre d’idées, l’état civil. Il s’agit ici non de biologie mais de toponymie, les arbres ayant marqué leur territoire dans les noms des villages. Une très vieille histoire, puisque ce sont souvent des anciens noms, ou des noms latins que l’on retrouve, comme « fagus », nom latin du hêtre, qui est devenu Fayard, Fayet, La Fage, etc., ou « fraxinus » pour le frêne, qui se décline en Fraisse, Frayssinet, Fresselines, ou encore Fresnay et bien d’autres dérivées.
L’ouvrage se termine par la présentation du label « arbre remarquable » et la « déclaration des droits de l’arbre » « qui a pour vocation de changer le regard et le comportement des hommes, de leur faire prendre conscience du rôle déterminant des arbres au quotidien et pour le futur, en ouvrant la voie à une modification rapide de ka législation au niveau national ».
Le panorama est donc large, nous faisons vraiment le tour des « tous les états » de l’arbre, avec de très belles photos pour accompagner les informations fournies par l’auteur. Un beau livre, comme on aime les offrir à Noël, qui joint le plaisir et l’enrichissement intellectuel. Tout pour plaire.
Voici l’état d’alerte : « L’arbre blessé dispose de multiples solutions pour faire face aux traumatismes dont il a été victime ». Et puis l’état sauvage, « un vieil arbre forestier ou campagnard constitue à lui tout seul tout un écosystème », et les Etats Unis, arbres unis par leurs racines « utilisant les filaments des champignons pour démultiplier les échanges et la capacité d’absorption ».
Dans un autre ordre d’idées, l’état civil. Il s’agit ici non de biologie mais de toponymie, les arbres ayant marqué leur territoire dans les noms des villages. Une très vieille histoire, puisque ce sont souvent des anciens noms, ou des noms latins que l’on retrouve, comme « fagus », nom latin du hêtre, qui est devenu Fayard, Fayet, La Fage, etc., ou « fraxinus » pour le frêne, qui se décline en Fraisse, Frayssinet, Fresselines, ou encore Fresnay et bien d’autres dérivées.
L’ouvrage se termine par la présentation du label « arbre remarquable » et la « déclaration des droits de l’arbre » « qui a pour vocation de changer le regard et le comportement des hommes, de leur faire prendre conscience du rôle déterminant des arbres au quotidien et pour le futur, en ouvrant la voie à une modification rapide de ka législation au niveau national ».
Le panorama est donc large, nous faisons vraiment le tour des « tous les états » de l’arbre, avec de très belles photos pour accompagner les informations fournies par l’auteur. Un beau livre, comme on aime les offrir à Noël, qui joint le plaisir et l’enrichissement intellectuel. Tout pour plaire.
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