Manifeste
Ils sont nombreux, les manifestes en faveur de l’environnement sous une forme ou sous une autre. Présentation rapide du panorama de ces documents, il y en a pour tous les goûts !
Est-ce le parti communiste qui a inauguré la formule, en Allemagne en 1848 ? Les manifestes fleurissent, et l’environnement sous toutes ses formes n’échappe pas à cette tendance. Depuis le début de l’année 2019, nous avons vu naître le manifeste de l’écologie intégrale (Editions du Rocher) présenté en janvier par Delphine Batho, et en février celui de la jeunesse pour le climat , sans parler celui d’un artiste de street art, Bordalo II. 2018 avait été riche en manifestes, avec le manifeste de la frugalité heureuse, en janvier, le manifeste étudiant pour un réveil écologique en septembre, et celui pour une constitution écologique en octobre. J’avais peut-être amorcé cette abondance en publiant moi-même en décembre 2017 Le Progrès s’appelle Dédé, manifeste pour donner un sens au mot progrès, peu après Le manifeste du crapaud fou (voir photo), mais il y eu bien d’autres manifestes avant : le manifeste de l’Express pour préserver la planète a tiré le premier, en 2006, suivi bien plus tard par le parti EELV avec son manifeste pour une société écologique (2011), le manifeste pour un développement humain durable d’Amar Bellal en 2013 et le manifeste des écologistes atterrés (Editions Temps Présent) en 2015. Que tous ceux que j’ai oubliés m’excusent, et il y en a surement pas mal, le sujet est une source inépuisable d’inspiration.
De nombreux manifestes, donc, avec des angles d’attaque différents, parfois des objectifs précis, comme une nouvelle constitution, parfois un « coup de gueule », parfois pour sensibiliser et faire pression sur les décideurs, pour le climat par exemple. Il s’agit aussi de programme politiques, pour reprendre l’exemple du manifeste du parti communiste de 1848, qui avait pour objectif de mobiliser les travailleurs. On leur souhaite le même succès.
Certains consistent en de véritables engagements, comme celui des étudiants « pour un réveil écologique » qui veulent lier leurs carrières professionnelles, et le choix de leur premier employeur, à la cohérence avec leurs convictions. « Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes. » Un appel qui s’adresse prioritairement aux entreprises et aux employeurs, plus qu’aux politiques, une particularité à souligner, avec une forme de pression. « Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications exprimées dans ce manifeste ». Les employeurs sont ainsi mis devant leurs responsabilités, s’ils veulent recruter les meilleurs étudiants. Ceux-ci ont une idée du monde qu’ils souhaitent : « La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi. » La qualité de vie n’est pas absente de leurs exigences, en même temps que la sauvegarde de la planète.
Vous avez donc le choix parmi tous ces manifestes. Certains sont très marqués politiquement, ou par une idéologie, d’autres sont plus pragmatiques, sans a priori autre que la conscience qu’il faut changer de modèle de développement. Il y en a pour tout le monde, quelle que soit votre situation, vos préférences, à condition d’être animés par l’amour de la planète et la recherche d’un mode de vie durable.
Est-ce le parti communiste qui a inauguré la formule, en Allemagne en 1848 ? Les manifestes fleurissent, et l’environnement sous toutes ses formes n’échappe pas à cette tendance. Depuis le début de l’année 2019, nous avons vu naître le manifeste de l’écologie intégrale (Editions du Rocher) présenté en janvier par Delphine Batho, et en février celui de la jeunesse pour le climat , sans parler celui d’un artiste de street art, Bordalo II. 2018 avait été riche en manifestes, avec le manifeste de la frugalité heureuse, en janvier, le manifeste étudiant pour un réveil écologique en septembre, et celui pour une constitution écologique en octobre. J’avais peut-être amorcé cette abondance en publiant moi-même en décembre 2017 Le Progrès s’appelle Dédé, manifeste pour donner un sens au mot progrès, peu après Le manifeste du crapaud fou (voir photo), mais il y eu bien d’autres manifestes avant : le manifeste de l’Express pour préserver la planète a tiré le premier, en 2006, suivi bien plus tard par le parti EELV avec son manifeste pour une société écologique (2011), le manifeste pour un développement humain durable d’Amar Bellal en 2013 et le manifeste des écologistes atterrés (Editions Temps Présent) en 2015. Que tous ceux que j’ai oubliés m’excusent, et il y en a surement pas mal, le sujet est une source inépuisable d’inspiration.
De nombreux manifestes, donc, avec des angles d’attaque différents, parfois des objectifs précis, comme une nouvelle constitution, parfois un « coup de gueule », parfois pour sensibiliser et faire pression sur les décideurs, pour le climat par exemple. Il s’agit aussi de programme politiques, pour reprendre l’exemple du manifeste du parti communiste de 1848, qui avait pour objectif de mobiliser les travailleurs. On leur souhaite le même succès.
Certains consistent en de véritables engagements, comme celui des étudiants « pour un réveil écologique » qui veulent lier leurs carrières professionnelles, et le choix de leur premier employeur, à la cohérence avec leurs convictions. « Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes. » Un appel qui s’adresse prioritairement aux entreprises et aux employeurs, plus qu’aux politiques, une particularité à souligner, avec une forme de pression. « Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications exprimées dans ce manifeste ». Les employeurs sont ainsi mis devant leurs responsabilités, s’ils veulent recruter les meilleurs étudiants. Ceux-ci ont une idée du monde qu’ils souhaitent : « La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi. » La qualité de vie n’est pas absente de leurs exigences, en même temps que la sauvegarde de la planète.
Vous avez donc le choix parmi tous ces manifestes. Certains sont très marqués politiquement, ou par une idéologie, d’autres sont plus pragmatiques, sans a priori autre que la conscience qu’il faut changer de modèle de développement. Il y en a pour tout le monde, quelle que soit votre situation, vos préférences, à condition d’être animés par l’amour de la planète et la recherche d’un mode de vie durable.
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