Alliance
Se donner des objectifs clairs et ambitieux, se doter des outils de mesure et d’observation des phénomènes, tout cela est bien, mais comment passer aux actes ? Pour les enjeux planétaires, l’esprit de coopération doit être mobilisé. Ce sont des alliances qui se nouent pour explorer les avenirs possibles.
C’est un enfant de la COP 22, à Marrakech : L’alliance mondiale pour les technologies propres, dont la naissance a été annoncée le 11 novembre dernier. Un regroupement indépendant d’acteurs mus par quelques règles simples, améliorer la qualité de vie, adhérer aux objectifs du développement durable de l’ONU, travailler dans un esprit de recherche de solutions, pour repousser les limites du possible, avec la conviction que les solutions bonnes pour le climat seraient bonnes même s’il n’y avait pas de dérèglement climatique. C’est la fondation « Solar Impulse » qui en est à l’origine, à la suite du succès du tour du monde de l’avion solaire du même nom. Son objet est de créer des synergies et de favoriser le partage des connaissances entre les acteurs concernés, et de promouvoir des solutions innovantes auprès des gouvernements, entreprises et institutions.
Autre coopération lancée à l’occasion de la COP 22, le réseau international des parlementaires pour l’eau. La ressource en eau est en effet fortement impactée par le dérèglement climatique. L’initiative de ce réseau est née en 2009, au cours d’un forum mondial de l’eau, et débouche au bout d’une longue maturation. L’objectif est la mutualisation des expériences des parlementaires en matière de politique de l'eau.
Ce ne sont pas les premières alliances nées de la préoccupation climatique. Le 3 décembre 2015 voyait le jour l’Alliance mondiale pour la construction et les bâtiments, bas carbone évidemment. Elle engage des pays, des villes, des ONG, des entreprises et des institutions de financement de la construction. 18 pays et plus de 60 organisations. C’était dans le cadre de l’agenda des solutions des COP 20 et 21. Une alliance qui se renforce, un an plus tard, par un programme franco-allemand pour accroître les financements de l'efficacité énergétique des bâtiments dans les pays émergents et en développement. Il s’agit de renforcer la coordination de l'assistance technique et de l'investissement dans l'innovation.
Quelques jours avant, le 30 novembre plus précisément, c’était l’alliance solaire internationale qui était présentée, à l’initiative du gouvernement indien. Un an plus tard, le 15 novembre 2016, ses statuts sont signés solennellement à l’occasion de la COP22, avec 11 pays de tous les continents. L’objet est de mieux harmoniser les financements, les innovations technologiques pour les pays à fort potentiel solaire, mais qui ne représentent aujourd’hui qu’une faible part de la production mondiale d’énergie solaire. L’action prend la forme de programmes, à commencer pour la mobilisation de financements et les applications solaires à usage agricole.
La doyenne de ces alliances est sans doute l’alliance mondiale contre le changement climatique, née à l’initiative de l’Union Européenne en 2007. Un outil de coopération avec les pays en développement, avec un accent particulier vis-à-vis des pays les moins avancées et les pays insulaires. C’est une plateforme de dialogue et d'échange d'expérience et un outil d'appui technique et financier. On notera certaines orientations tendant à intégrer le changement climatique à la réduction de la pauvreté, et à renforcer la résilience des pays aux chocs liés au changement climatique, en travaillant notamment sur les questions d’adaptation.
Les engagements tels que ceux de l’accord de Paris donnent le cap, mais ils seraient sans lendemain sans une dynamique des acteurs. Comment procéder pour progresser, pour tenir ces engagements, parfois très ambitieux, comme les 2° de réchauffement à ne pas dépasser, voire 1,5°.
Un des apports des grands-messes telles que les COP, conférences des parties, est de créer les conditions d’émergence de ces accords techniques, et de leur renforcement année après année. Les engagements des pays sont liés à des aléas politiques, et il n’existe guère de sanction pour ceux qui ne les respectent pas. Il en est autrement des coopérations techniques, des échanges de savoir-faire, qui mobilisent des communautés d’intérêt, créent des liens solides et débouchent sur des avancées attendues des principaux acteurs. Grâce à ces alliances, la coopération prend le pas sur la compétition, nous sommes sur la voie du développement durable.
C’est un enfant de la COP 22, à Marrakech : L’alliance mondiale pour les technologies propres, dont la naissance a été annoncée le 11 novembre dernier. Un regroupement indépendant d’acteurs mus par quelques règles simples, améliorer la qualité de vie, adhérer aux objectifs du développement durable de l’ONU, travailler dans un esprit de recherche de solutions, pour repousser les limites du possible, avec la conviction que les solutions bonnes pour le climat seraient bonnes même s’il n’y avait pas de dérèglement climatique. C’est la fondation « Solar Impulse » qui en est à l’origine, à la suite du succès du tour du monde de l’avion solaire du même nom. Son objet est de créer des synergies et de favoriser le partage des connaissances entre les acteurs concernés, et de promouvoir des solutions innovantes auprès des gouvernements, entreprises et institutions.
Autre coopération lancée à l’occasion de la COP 22, le réseau international des parlementaires pour l’eau. La ressource en eau est en effet fortement impactée par le dérèglement climatique. L’initiative de ce réseau est née en 2009, au cours d’un forum mondial de l’eau, et débouche au bout d’une longue maturation. L’objectif est la mutualisation des expériences des parlementaires en matière de politique de l'eau.
Ce ne sont pas les premières alliances nées de la préoccupation climatique. Le 3 décembre 2015 voyait le jour l’Alliance mondiale pour la construction et les bâtiments, bas carbone évidemment. Elle engage des pays, des villes, des ONG, des entreprises et des institutions de financement de la construction. 18 pays et plus de 60 organisations. C’était dans le cadre de l’agenda des solutions des COP 20 et 21. Une alliance qui se renforce, un an plus tard, par un programme franco-allemand pour accroître les financements de l'efficacité énergétique des bâtiments dans les pays émergents et en développement. Il s’agit de renforcer la coordination de l'assistance technique et de l'investissement dans l'innovation.
Quelques jours avant, le 30 novembre plus précisément, c’était l’alliance solaire internationale qui était présentée, à l’initiative du gouvernement indien. Un an plus tard, le 15 novembre 2016, ses statuts sont signés solennellement à l’occasion de la COP22, avec 11 pays de tous les continents. L’objet est de mieux harmoniser les financements, les innovations technologiques pour les pays à fort potentiel solaire, mais qui ne représentent aujourd’hui qu’une faible part de la production mondiale d’énergie solaire. L’action prend la forme de programmes, à commencer pour la mobilisation de financements et les applications solaires à usage agricole.
La doyenne de ces alliances est sans doute l’alliance mondiale contre le changement climatique, née à l’initiative de l’Union Européenne en 2007. Un outil de coopération avec les pays en développement, avec un accent particulier vis-à-vis des pays les moins avancées et les pays insulaires. C’est une plateforme de dialogue et d'échange d'expérience et un outil d'appui technique et financier. On notera certaines orientations tendant à intégrer le changement climatique à la réduction de la pauvreté, et à renforcer la résilience des pays aux chocs liés au changement climatique, en travaillant notamment sur les questions d’adaptation.
Les engagements tels que ceux de l’accord de Paris donnent le cap, mais ils seraient sans lendemain sans une dynamique des acteurs. Comment procéder pour progresser, pour tenir ces engagements, parfois très ambitieux, comme les 2° de réchauffement à ne pas dépasser, voire 1,5°.
Un des apports des grands-messes telles que les COP, conférences des parties, est de créer les conditions d’émergence de ces accords techniques, et de leur renforcement année après année. Les engagements des pays sont liés à des aléas politiques, et il n’existe guère de sanction pour ceux qui ne les respectent pas. Il en est autrement des coopérations techniques, des échanges de savoir-faire, qui mobilisent des communautés d’intérêt, créent des liens solides et débouchent sur des avancées attendues des principaux acteurs. Grâce à ces alliances, la coopération prend le pas sur la compétition, nous sommes sur la voie du développement durable.
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