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L’éco-anxiété ne passera pas par moi

Conseils pratiques pour une écologie sereine
Elise Rousseau
© Delachaux et Niestlé, 2020



« L’écologie, finalement, c’est avant tout un plaisir » nous dit un des personnages principaux de cette bande dessinée, la poule Cocotte. « Oui, c’est pas grave si on n’est pas parfait », lui répond une jeune fille de 14 ans. Il a fallu une séance de psi pour une Cocotte déprimée, pour en arriver là. L’histoire commence mal. Poune, la narratrice, a fait tout son possible pour réduire sa pression sur la planète, mais elle voit bien que la situation s’aggrave. Ses efforts ne mènent à rien, si ce n’est à des discussions houleuses avec son voisin. Elle est proche de la dépression, tout comme sa poule. C’est éco-anxiété, phénomène en nette croissance, semble-t-il. Le passage chez le psi change tout, ainsi que la visite d’un ami philosophe, qui s’avoue épicurien. Bien sûr, il y a une foule de gestes quotidiens qui font du bien à la planète. Même s’ils sont insuffisants, ils « donnent la pêche », « car c’est ça la vraie solution, l’action ». Celle-ci peut être individuelle, comme le jardinage ou la méditation, ou collective, vie associative par exemple. Des actions simples, bien connues comme faire des cadeaux immatériels ou le manger local et bio. Rien de très nouveau, avec même un volet décroissant plutôt fataliste, (« Ma façon d’aller mieux, ça été de me dire qu’au fond, c’est pas grave si les humains disparaissent »), mais une mise en images sympa, pour les petits et les grands, qui donne quelques idées utiles, et vous aidera à éloigner l’éco-anxiété, un mal qui nous guette. « Ce n’est pas parce que des imbéciles détruisent la planète qu’on va s’arrêter de vivre, d’être amoureux, de rêver, de faire des projets !». Carpe diem.

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