L'addiction à la mobilité

Nos économies sont devenues les otages de la mobilité. Volume des transports et PIB sont devenus inséparables, du fait de la spécialisation de certains secteurs, au titre des "avantages compétitifs", de la massification qui concentre la production dans d'immenses unités, bien loin des consommateurs et parfois même des fournisseurs.

Du bon usage de l'argent

La France ne subventionnera plus les centrales au charbon. Bonne mesure, qui nous rappelle que les subventions aux énergies fossiles ont été évaluées par le FMI (dans une note du 28 janvier 2013) à 2,5% du PIB mondial.

La vertu et l'intérêt

 

La générosité et la solidarité sont mobilisées pour appeler les européens à accueillir des réfugiés. Très bien, ce sont de nobles vertus. Il en résulte pour l'opinion l'idée que cet accueil est une charge, que cela nous coûte cher, et que l'effort ne pourra pas être prolongé ni étendu aux autres migrants, victimes, eux, de la misère. Ce discours implicite est grave, car il colporte des idées fausses.

La peur et le fardeau

 

L'immigration, la crise en Chine, les attentats, tous ces évènements suscitent une inquiétude générale, justifiée mais dangereuse. La peur diffuse qui en résulte est mauvaise conseillère. Elle pousse au repli, au rejet de l'autre, et elle aveugle sur les avantages que peut produire une telle situation.

Rechercher de nouveaux modèles

L'effondrement de la bourse de Shanghai et la chute de la croissance dans les pays émergents sont des signaux clairs de l'essoufflement de l'économie d'hier, fondée sur la production de biens matériels fortement consommatrtice de matières premières et d'énergie.