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Un Grand Paris pour ses habitants

En marge de la note de lecture sur le livre d’Olivier Razemon sur les parisiens, l’actualité nous offre une illustration des rapports conflictuels entre Paris et sa banlieue. Il s’agit de la limitation de vitesse à Paris, fixée actuellement à 50km/h comme partout, avec des secteurs à 30km/h qui représentent 60% du réseau. Novembre 2020, la Ville de Paris lance une consultation pour une réduction à 30km/h, avec une option pour des exceptions à 50km/h sur certaines voies.

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Une croissance d’un nouveau type

Dans l’ouvrage de l’économiste Christian Grollier présenté cette semaine en note de lecture, je découvre que « depuis 1914, le pouvoir d’achat a augmenté d’environ 2% par an en Europe occidentale. Cela fait que nous consommons 50 fois plus de biens et de services que nos aïeux de la Belle Epoque ». Nous vivons plus vieux et en meilleure santé, mais sommes-nous 50 fois plus heureux que nos aïeux ? Nous savons que PIB et bonheur sont deux choses différentes, et que la mesure exclusive de la « croissance » par le volume de nos consommations nous conduit à des erreurs grossières.

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Au-delà de la loi

La loi climat ne permettra pas d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris, si l’on en croit ses détracteurs et notamment les membres de la Convention citoyenne pour le climat. Oui, mais ce n’est pas une loi, si ambitieuses fusse-t-elle, qui peut répondre à cet impératif. C’est le comportement de la société dans son ensemble. Nous ne sommes pas dans le régalien, où une loi comme l’abolition de la peine de mort, s’impose à chacun, mais dans une multitude choix personnels ou professionnels qui ne s’imposent pas aux acteurs qui n’en veulent pas. La loi peut donner un cadre pour une plus grande cohérence des actions, elle peut fixer des objectifs partiels ou intermédiaires, mais rien ne se fera sans l’adhésion du plus grand nombre. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif dit la sagesse populaire. Bien sûr, si le retard est le fait d’une petite minorité, la loi et les sanctions peuvent venir à bout des résistances, mais c’est une illusion que de croire qu’elles peuvent forcer la main du plus grand nombre.

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Se libérer de la vitesse

Ceci est un appel. Un appel à tous ceux qui veulent se défaire de la dictature de la vitesse. Les amis du mouvement « slow » et tous les autres pour qui plus vite ne veut pas dire mieux. De nombreuses compétitions sont animées par le culte de la vitesse. Pas de surprise quand il s’agit d’automobile, mais plus curieux quand il s’agit de marine à voile, un domaine où il est permis de mettre en valeur d’autres types de performance. Quand un alpiniste arrive au sommet de l’Everest, on ne se demande as s’il a été plus vite que son prédécesseur. L’exploit se suffit à lui-même. Pourquoi donc, pour la voile, doit-on dépendre d’un chronomètre, alors que l’aventure d’un tour du monde en solitaire devrait largement suffire à nous passionner ?

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Discrimination différenciée


L’égalité des chances va connaitre une nouvelle étape. Cinq écoles de fonction publique vont s’ouvrir aux jeunes « talents » issus de milieux défavorisés. Et on parle d’Albert Camus, distingué par son instituteur parmi les autres élèves, et de bien d’autres qui doivent tout à la République. Des classes « talents » vont se multiplier sur notre territoire, deux par région (il vaut mieux habiter la Bretagne que la Nouvelle Aquitaine…), pour préparer ces talents aux concours de la fonction publique, où 15% des places offertes aux concours externes leur seront réservés. Les « classes populaires » seront ainsi mieux représentées parmi nos dirigeants.

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Objectif 100%

Les soviets et l’électricité, les deux mamelles de la Russie soviétique à sa belle époque. Nous allons y revenir en partie et sur le deuxième volet, l’électricité. Celle-ci sera de plus en plus sollicitée pour nos besoins d’énergie, notamment pour assurer notre mobilité, le numérique, etc. Pour tenir l’objectif zéro carbone en 2050, cette électricité doit être elle-même zéro carbone. Il restera bien sûr des secteurs où l’énergie ne sera pas électrique, pour la chaleur notamment où la biomasse et la géothermie apportent des solutions complémentaires, mais la part de marché de l’électricité va s’accroître. Elle devrait passer de 25 % à 50 % des besoins énergétiques finaux d'ici à 2050. Comment parvenir à zéro carbone sachant que le parc de nos centrales nucléaires d’aujourd’hui sera complètement fermé d’ici 2050 ? Telle est la question à laquelle il faut répondre dès maintenant, 30 ans étant un délai déjà bien court pour opérer toutes les transformations nécessaires, quelle que soit la solution retenue.

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Les enseignements d’Oumuamua

« Dès que nous saurons que nous ne sommes pas seuls, que nous ne sommes pas la civilisation la plus avancée à avoir jamais existée dans le cosmos, nous comprendrons que nous aurons dépensé plus d’argent pour développer les moyens de détruire la vie sur notre planète qu’il n’en aurait coûté pour la préserver. » C’est Avi Loeb qui parle ainsi, un astrophysicien de l’université d’Harvard, en commentant la publication de son livre « Le premier signe d’une vie intelligente extraterrestre. »

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N’oublions pas les couts évités

En ces temps de pandémie, notre dette publique est souvent évoquée, avec une inquiétude légitime. Le « quoiqu’il en coûte » doit avoir une fin, et qui va payer ? Ces dépenses considérables sont à mettre en regard avec ce que leur absence aurait produit. Combien aurait couté la disparition de milliers d’entreprises, les drames sociaux qui en auraient été la conséquences, chômage, déclassement, et sans doute suicides, troubles sociaux, etc. Un coût que les économistes pourraient calculer, mais qui ne sera pas constaté et restera théorique.

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Les sciences du comportement, pour introduire de l’humain dans le changement.

Ça n'avance pas. C’est exaspérant. Les mesures à prendre sont bien connues, mais elles n’arrivent pas à progresser, ou si peu… Un constat fréquent que nous faisons, dans la vie privée comme pour les affaires publiques. Restons sur ces dernières. Rappelez-vous la commission Attali, « pour la libération de la croissance française ». C’était en 2008. 316 propositions, que les commentateurs de l’époque avaient trouvées très classiques, un bon résumé des demandes mille fois faites et depuis longtemps par de multiples experts. 316 propositions restées sans suite, ou très peu. Si elles n’ont pas été suivies d’effets, c’est sans doute parce que la question posée n’était pas la bonne. Au lieu de se dire « que faut-il faire », il convient de s’interroger sur « pourquoi ces mesures qui semblent de bon sens ne sont pas prises ». Il y a plusieurs types de réponses à cette question, que l’on peut diviser en deux grandes catégories.

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Mémoire de 50 ans d’environnement

C’est le 8 janvier 1971, très précisément, qu’est né le premier ministère charge de l’environnement. Son 25e anniversaire, en 1996, avait été dignement fêté par la ministre de l’époque, Corinne Lepage. Janvier 2021, c’est le cinquantième anniversaire, et c’est le silence radio côté ministère. Aucun message, aucune manifestation particulière. Que signifie ce silence ?
Côté verre à moitié plein, ce silence peut se comprendre comme une reconnaissance. L’environnement est à présent intégré à la vie politique française, c’est un enjeu fort et bien identifié de l’action de l’Etat. Le ministère n’est plus un OVNI, il occupe sa place dans le concert du gouvernement, et il n’est plus besoin de marquer sa spécificité en le célébrant. Souhaite-ton leur anniversaire aux ministères en charge des routes, de l’agriculture ou des affaires étrangères ?

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Ici et maintenant

Parmi les bonnes résolutions que nous pouvons prendre en ce début de décennie, une décennie capitale selon tous les experts, privilégions ce que nous pouvons faire, ici et maintenant. Nous savons que si nous devenions tous sages, du jour au lendemain, nous serions encore loin du compte. Il faut plus que la somme des changements individuels pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique et la chute de la biodiversité. Il faut des investissements importants, de manière à obtenir des changements structurels, pour dépasser les résultats de nos efforts personnels. Beaucoup d’argent, les centaines de milliards qui peuvent faire peur mais qui ne sont pas hors de portée.

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