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Michel Mousel

michel mousel2L'association 4D, Dossiers et débats pour le développement durable, m'apprend la disparition de Michel Mousel, son fondateur, parmi de nombreuses autres qualités. À son retour de la Conférence des Nations Unies de Rio en 1992, convaincu de l’importance des débats sur le  développement durable, il propose de créer une instance citoyenne sur ce thème avec l’idée que c’est l’affaire de tous et qu’il faut, à la fois, se préoccuper de l’environnement, des inégalités sociales et de l’action économique : c’est alors la naissance de 4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable) autour de cette triple approche.Pour lui rendre hommage, voici un texte paru dans Mouvement 2005/4 (n°41) où il donne son sentiment sur le Pilotage du développement-durable 

Le développement-durable dont il est question ici n’a rien de commun avec la version dégradée, anesthésiée et désamorcée du même vocable, qui participe au bruit de fond de l’actuelle communication de toutes sortes d’institutions publiques ou privées. Celle qui sert, un peu trop facilement, de faire valoir à une critique du concept, souvent bien intentionnée mais conduisant finalement trop souvent à en nier le caractère concrètement subversif. Et donc à contribuer à son tour à le vider de son contenu, participant ainsi à ce qui le menace de la manière la plus redoutable : l’exfiltration de toute sa portée de renouvellement radical de la manière de concevoir et organiser la réponse aux périls qui menacent aujourd’hui l’humanité.
Le développement-durable n’est donc ni un rafistolage du « développement » tout court comme on l’entend dans le vocabulaire des institutions internationales, ni un relookage du thème de l’environnement, encore moins un synonyme de croissance (même affublée de « durable », ineptie par excellence).

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