Un autre climat est possible
Le dernier rapport du GIEC est une nouvelle alerte, mais aussi une ouverture : un autre climat est possible. La situation est grave, mais pas désespérée. Le parallèle peut être fait avec la couche d'ozone. Autre phénomène atmosphérique, qui ne trouve de solution qu'à l'échelle mondiale, pris en charge avec un protocole international. Il faut du temps et des engagements fermes, mais les résultats sont là, le "trou" a cessé de progressé, et la couche d'ozone se reconstitue. Autre exemple d'action collective susceptible de donner des résultats : le thon rouge. Espèce très affectée par une surpêche dans les dernières années du précédent millénaire, et qui a fait l'objet d'un plan de restauration en 2007.
Dix ans après, les artisans pêcheurs (Thon rouge de ligne - pêche artisanale) peuvent espérer bénéficier du label "pêche durable" décerné par l'ONG Marine Stewardship Council (MSC). L'évaluation de leurs efforts vient d'être lancée. Elle porte sur la santé du stock de thons dans leurs zones de pêche, l'impact de la pêcherie sur l'environnement marin, et la gestion de la pêcherie. A noter que l'état du stock ne dépend pas uniquement des artisans, mais de toutes les formes de pêche. Si les artisans sont en pointe, les autres ont aussi changé leurs pratiques pour ménager ce fameux stock, trésor ou poule aux oeufs d'or qu'il faut surtout ne pas épuiser. La dégradation de l'environnement, de notre cadre de vie, de nos ressources naturelles, n'est donc pas une fatalité, nous avons le choix. Le choix de rétablir une qualité des milieux, et avec elle notre qualité de vie. Les économistes nous montrent en outre que c'est une bonne affaire, créatrice d'emplois et de bien-être. Laissons tomber l'alerte, nous n'en avons pas besoin pour choisir une autre monde, plus bienveillant pour la planète et les humains. Qu'attendons-nous pour être heureux ?
Edito du 10 octobre 2018
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