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Signe des temps

En 1992, quand j'ai été amené à explorer les liens complexes entre environnement et construction, je rêvais de voir la qualité environnementale devenir un critère de choix et un paramètre intégré au prix des biens mis en vente. La plaisanterie en cours à l'époque, vous la connaissez. Il y a 3 critères qui font le prix, l'emplacement, l'emplacement, et l'emplacement. Allez donc "vendre" de l'environnement dans ce contexte. Un quart de siècle plus tard, les investisseurs créent un observatoire de l'immobilier drable, et viennent de publier un guide pour "intégrer la valeur du durable". On y lit notamment "Les enjeux de durabilité devenant de plus en plus importants aux yeux de nos investisseurs et occupants, il est naturel que ces considérations se traduisent dans le processus de décision lors de l’achat d’un bien immobilier." Quel chemin parcouru ! Les investisseurs se dotent d'outils pour aller au-delà des normes et autres labels. Il veulent en comprendre le sens et en faire des atouts. Ils oublient, et on leur pardonne volontiers cet oubli, que ce sont eux qui ont voulu des labels de qualité environnementale, et non une simple démarche, pour ne pas avoir à entrer dans l'épaisseur du sujet. Les temps ont changé, en France et dans le monde puisque c'est sur le modèle des investisseurs britanniques que ce guide a été conçu. Le changement des mentalités et des références courantes est la condition pour que le développement durable s'impose définitivement. Dans le secteur du bâtiment, nous sommes sur la bonne voie.
http://www.o-immobilierdurable.fr/

Edito du 11 juillet 2018

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