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Au-delà du 2 août

C'est depuis le milieu des années 1970, il y a donc une bonne quarantaine d'années, que l'humanité déroge à la règle d'or. Elle consomme plus de ressources que la terre n'en produit. Un déséquilibre qui s'accentue chaque année, si bien qu'en 2017, nous auront consommé 1,7 fois ce que notre planète nous aura fourni. C'est le 2 août, précisément, que commence notre vie à crédit : nous avons consommé toute la production de l'année. Nous tapons donc dans la capital, le "revenu" de l'année ayant été entièrement dépensé le 2 août.

Une date qui évolue inéxorablement : le 8 août l'année dernière, le 22 août il y a 5 ans, le 25 septembre en 2009, le 21 octobre en 1992, il y a 25 ans. Il faudrait donc 1,7 planètes pour satisfaire nos besoins, avec de grandes disparités selon les pays. C'est l'Austraie qui tient le pompon : si tous les humains vivaient comme les australiens, il faudrait plus de 5 planètes pour faire face. A l'inverse, les indiens se contentent de 0,6 planètes. La France se situe à 3 planètes. Au tiers de l'année, elle commence à vivre en tirant des chèques sur l'avenir. Situation dangereuse, et qui ne peut se prolonger indéfiniment, bien sûr. Nous n'en sortirons pas en se serrant la ceinture, ce qui provoquerait des crises sociales et politiques extrêmement douloureuses. Le concept du "facteur 4" nous propose une voie de sortie : deux fois plus de bien-être en consommant deux fois moins de ressources. Et les applications concrètes de se concept ne manquent pas, avec des techniques récentes ou des organisations nouvelles. Pour ne prendre que deux exemples bien connus aujourd'hui, les LED qui offrent le même service que les lampes à filament en consommant 10 fois moins d'énergie, et la mise en service d'une voiture en libre service, qui permet d'en remplacer 7 en propriété individuelle. Il ne tient qu'à nous de repousser cette date du 2 août, sans douleur, et en s'ouvrant de nouvelles perspectives d'avenir, des perspectives souriantes pour l'humanité et la planète. Qu'attendons-nous pour être heureux ?

Edito du 2 août 2017

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