Un cheval, une alouette
La composition du fameux "pâté d'alouette" se retrouve dans les objectifs du Plan Bâtiment durale, d'après son dernier rapport d'activité. On y lit que "l'émergence de bâtiments responsables n'est possible que si l'habitant est remis au coeur de la réflexion", qu'il faut "élargir le champ de vision au-delà de l'efficacité énergétique". On y parle aussi de l'envie, qui "permettra d'emmener les acteurs dans cettre profonde mutation", et d'une ouverture sur la biodiversité. Voilà pour l'alouette car on cherche en vain la traduction pratique de ces affirmations. L'essentiel (le cheval) reste l'énergie, dont on connait la nature technique, peu compréhensible de l'habitant, et pas très excitante côté "envie". Le bâtiment est devenu le premier secteur mobilisé pour la transition énergétique, et il y a de bonnes raisons pour cela. Il recèle d'immenses gisements d'économies, et offre la possibilité de produire de l'énergie. Il faut exploiter ce potentiel, mais sans perdre de vue les occupants, clé du succès de cette politique, et qui se mobiliseront pour une amélioration globale de leur cadre de vie, et non pour des motifs lointains et tecnocratiques.
Edito du 20 mai 2015
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