No future ?
L'absence de perspectives, face aux menaces qui nous entourent, conduit inexorablement au repli. Nous le constatons clairement à la lumière des élections régionales en cours. Contre ce phénomène d'enfermement, dont les conséquences à terme sont dramatiques, il ne faut surement pas accentuer ce sentiment de peur en agitant le spectre des crises à venir. Ce serait souffler sur les braises et attiser l'incendie, et en définitive renforcer le besoin de se replier sur soi. C'est au contraire en ouvrant des perspectives que l'on parviendra à contrer ce courant, en créant de l'enthousiasme pour relever des défis. Un nouveau monde à imaginer et à construire, voilà qui devrait mobiliser, à condition de ne pas le présenter comme une obligation ou une pénitence. C'est une aventure formidable à laquelle nous sommes invités, propre à attirer les jeunes qui pourront modeler l'avenir de la planète où ils vivront. Cette réponse aux tentations du repli prendra du temps, elle aurait du être en route depuis longtemps, mais les jeux de la politique, et sans doute aussi les lois de la communication, n'ont pas permis de voir émerger cette approche. C'est au contraire la peur de la catastrophe qui a été mise en avant, une peur qui se rajoute aux autres et avec le même effet. Il est temps de changer la manière de parler du développement durable, une valeur d'avenir et une affaire d'entrepreneurs !
Edito du 9 décembre 2015
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