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Le scepticisme au service des conservatismes

Le dernier G7 a, semble-t-il, marqué quelques progrès dans la préparation de la COP 21. La cause du climat est de plus en plus reconnue à son niveau, comme un problème majeur de l'humanité. Mais les avancées restent fragiles, et toujours vécues commes une épreuve, un "fardeau" dont chacun tente de réduire sa part. Bien peu en parlent en termes d'opportunités, et les puissants de ce monde craignent de voir leur domination mise en question. Le scepticisme est une de leurs armes. Il n'est pas mort, et il encore porté par quelques beaux esprits, qui résisteraient à la loi du nombre. Contrairement au doute, indispensable pour progresser, le scepticisme est une bonne occasion de ne rien faire. Il se porte bien en société, et s'appuie sur la résistance au changement, toujours très populaire, voire populiste. Le scepticisme est le grand allié des conservateurs de tous poils. Un thème que je développe dans un article publié par la Revue politique et Parlementaire, dans un numéro consacré aux "territoires de la transition énergétique", à télécharger ici.

Edito du 10 juin 2015

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