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Une pub contre son camp

C'est un rituel depuis queques années, je réagis vis à vis de l'opération "earth hour", "une heure pour la planète" en bon français. Une action forte de sensibilisation, à l'initiative du WWF, qui touche cette année 178 pays à travers le monde. A Paris, la Tour Eiffel s'est éteinte pendant une heure, samedi 19 mars dans la soirée. Cette mobilisation pourrait semble bien sympathique, sauf qu'elle se fait sur un mode négatif, de privation. Privons-nous pour la planète, tel est le message véhiculé par cette manifestation. Nous sommes à l'opposé du concept de double dividende, gagnant pour la planète et gagnant pour nous, ici et maintenant, ou encore du "facteur 4", deux fois plus de bien être en consommant deux fois moins de ressources. Au lieu du message plein d'espoir, qu'il est possible vivre mieux tout en ménageant la planète, c'est le besoin de diminuer notre plaisir qui est mis en avant. Un message contre productif, pronant de fait la décroissance parce qu'il faudrait se priver de lumière pour faire du bien à la planète. Voilà un exemple d'action importante, qui mobilise beaucoup de moyens et d'énergie, et qui va dans le sens opposé à celui annoncé. Ce n'est pas en pronant la privation que l'on fait progresser le développement durable, bien au contraire. Vivement l'apéro pour la planète, convivial, festif et en plein soleil !

Edito du 23 mars 2016

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