La dynamique de la COP 21
Malgré les difficultés, la cause du climat progresse. Certes, elle est souvent négligée face aux évènements dramatiques que nous connaissons, et qui demandent des réponses immédiates, mais elle n'est pas pour autant oubliée. Après un départ lent, les ratifications de l'accord de Paris ont repris des couleurs avec la signature de la Chine et des Etats-Unis. Au point que l'Europe apparaît aujourd'hui comme un mauvais élève, elle qui tarde à ratifier l'accord. Après le G20, ce sera l'assemblée générale des Nations Unies, du 18 au 20 septembre prochain, qui pourra à son tour provoquer des adhésions, avec l'objectif affiché d'avoir réuni assez de sigatures à a fin de l'année pour que l'accord entre en application. Cela dit, les signatures ne font pas le printemps ! L'engagement est formel mais les sanctions n'existent pas. Inscrire son action dans un plan partagé est incontestablement un atout, mais tant que la lutte contre le réchauffemengt climatique sera vécue comme un "fardeau" ou une "contrainte", elle sera fragile. Au-delà de la lutte "contre", c'est l'attrait "pour" qui permettra de progresser durablement. Un attrait pour une société à la fois plus performante et plus juste. Pour un développement durable, au sens plein du terme, avec ses aspects humains en première ligne. Les actions au long cours ont besoin d'être couplées avec des gains immédiatement perceptibles et ressentis par le plus grand nombre. Encore un double dividende, l'un pour tout de suite et un autre pour demain.
Edito du 7 septembre 2016
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