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De la pénurie à l'abondance

Le spectre de la pénurie reste une crainte largement partagée. Elle provoque un réflexe d'accumulation, qui à son tour accentue le risque de pénurie. Une spirale bien connue, qui va à l'encontre d'une consommation responsable. La peur de manquer est parfois justifiée, mais c'est de l'autre côté qu'il faudrait se faire du souci, du côté des rejets. En matière d'énergie, notamment, bien que nous soyons toujours en recherche de nouvelles sources, nous sommes dans l'abondance. Il y a trop de carbone accessible, du charbon, du pétrole et du gaz, et nous savons qu'il faudrait en laisser les trois quarts sous la terre, dans les profondeurs, pour éviter un dérèglement climatique trop violent. Et puis il y a le soleil qui nous apporte une énerie gratuite et abondante. Un carré de quelques dizaines de kilomètres de côté pourrait fournir toute l'énergie dont la terre a besoin. Le problème est de capter cette énergie, et de la mettre à notre disposition pour subvenir à nos besoins, personnels, industriels, etc. et abandonner progressivement les ressources fossiles. C'est là où notre ingéniosité doit s'exercer, et non dans la recherche, toujours plus loin et dans des conditions périlleuses, de nouveaux gisements de gaz à effet de serre. Le soleil sous toutes ses formes, le vent, les marées et le clapot, les écarts de températures en mer et dans le sol, la biomasse produite en continue sur terre et dans les océans, voilà les ressources qu'il nous faut. N'ayons pas peur de manquer, d'autant que cette manne est répartie à la surface de la planète, il y en a pour tout le monde !

Edito du 12 octobre 2016

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